L’initiative « Al Sajin 52 » (Prisonnier 52) a adressé une lettre ouverte, au chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomaa, l’appelant à réduire la peine pour la consommation de stupéfiants telle que prévue par la loi 52 de l’an 1992.
L’avocat et membre de l’initiative Ghazi Mrabet a précisé à la TAP que ses collègues au sein d’« Al Sajin 52 » demandent l’ouverture d’un dialogue national sur l’amendement de la loi 52.
« le nombre des consommateurs de drogues augmente chaque année, ce qui prouve que la loi n’a pas réussi à combattre ce phénomène », a-t-il noté. La consommation des stupéfiants constitue un problème social et de santé qui commande la révision de la loi en direction de l’allégement de la peine d’emprisonnement ou de son remplacement par une amende ou par les travaux d’intérêt général.
« Al Sajin 52 » regroupe des activistes de la société civile, des médecins, des avocats et d’anciens détenus, tous animés par la volonté de changer cette loi.