La situation des réfugiés dans plusieurs contrées du contient africain, notamment ceux installés près de la frontière Tuniso-Libyenne, a été au centre de la rencontre du président de la république provisoire, Mohamed Moncef Marzouki, mercredi matin au palais de Carthage, avec les dirigeants de l’Association Internationale des Juges du Droit des Réfugiés (IARLJ).
L’entretien a, également, porté sur les préparatifs en cours pour l’organisation à Tunis, en novembre prochain, de la conférence sur les droits des réfugiés et les avancées réalisées par la Tunisie en matière de transition démocratique. Le président de l’Association, Sébastiaan de Groot, a remis, à cette occasion, au président de la République une invitation à la conférence, indique un communiqué de la présidence de la République.
Le président de l’IARLJ s’est félicité du fait que la Tunisie fasse figure de précurseur en matière de garantie des droits des réfugiés en Afrique en accueillant, lors du déclenchement de la révolution libyenne (février 2011), des centaines de milliers de réfugiés de différentes nationalités.
Il a rappelé que la Tunisie avait apporté soutien et assistance à ces réfugiés pour qu’ils puissent surmonter les vicissitudes, réitérant à ce propos la reconnaissance de L’IARLJ pour les efforts consentis à cet effet.
Les membres de l’association se sont dit disposés à contribuer à l’élaboration d’une législation tunisienne qui préserve les droits des réfugiés notamment après la promulgation d’une nouvelle constitution qui garantit les droits humains et la dignité de l’individu sans discrimination ni exclusion, ajoute le communiqué.