Le secrétaire général du Mouvement Nidaa Tounes, Taieb Baccouche, a affirmé que l’instance politique du Front de salut national a examiné les moyens d’effectuer un contrôle efficace du prochain scrutin électoral et de lutter contre toute éventualité de fraude.
Il a, également, examiné les moyens de lutter contre l’éparpillement des forces démocratiques et ses répercussions négatives sur le paysage politique tunisien.
Dans une déclaration à la presse au terme de la réunion, mardi, de l’instance politique du Front de salut, Taieb Baccouche a indiqué que la cadence à laquelle s’effectue la révision des nominations n’est pas assez convaincante, d’autant plus, a-t-il relevé, que les nominations s’effectuent encore sur la base des appartenances partisanes. Il faut revoir ces nominations de manière judicieuse afin d’instaurer un climat favorable à l’organisation d’élections transparentes et intègres, a-t-il soutenu.
Par ailleurs, Taieb Baccouche a critiqué l’« hésitation » du gouvernement de Mehdi Jomaa dans le traitement des dossiers des assassinats politiques et des affaires des martyrs de la révolution.
« Il n’est pas question de passer sous silence ou de clore ces dossiers », a-t-il lancé. Il a, également, fustigé « l’utilisation de l’argent public » par la Présidence de la République et par certains députés de l’Assemblée nationale constituante dans « des campagnes électorales avant l’heure ».
Taieb Baccouche a considéré que le traitement du dossier du terrorisme et celui des « milices » des ligues de protection de la révolution reste « en deçà des attentes », relevant que le fait que 25 élus de l’ANC aient soutenu le dénommé Imed Dhgij est « une honte ».
La situation économique, sociale et sécuritaire dans le pays, les retombées négatives de la cherté de la vie sur les catégories à faible revenu et la dépréciation du dinar seront examinés dans les prochaines réunions.
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