On ne peut pas reprocher à un agent de la douane d’avoir appliqué la loi envers des ressortissants de pays soumis à l’obligation du visa, a relevé l’homme d’affaire tunisien René Trabelsi. Il réagissait suite à l’empêchement dimanche de 14 croisiéristes de débarquer au port de la Goulette.
Trabelsi s’est, toutefois, prononcé en faveur d’une formule plus souple pour les croisières dans la mesure où elles regroupent plusieurs nationalités et sont de courtes durées. D’autant que ces escales sont très profitables à la relance du secteur.
Ce professionnel du tourisme regrette que le commandant de bord du bateau en question n’ait pas prévu de régler d’avance cette question et de trouver des arrangements comme il est d’usage dans plusieurs pays.
Il est important qu’un accord entre divers intervenants (bureau du tourisme, ministère de l’Intérieur, organisateurs de croisières) soit trouvé pour délivrer des visas volants ou des laisser-passer, a-t-il plaidé.
Ce petit incident ne doit pas prendre des proportions démesurées, nuisibles au secteur, a-t-il prévenu, ajoutant que la Tunisie a d’autres préoccupations bien plus pressantes.
Des membres d’une organisation juive internationale seraient parmi les passagers, selon la même source.
Lundi, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Laroui, a affirmé que 14 touristes n’ont pas pu entrer en Tunisie pour « non-accomplissement des formalités nécessaires », sans toutefois donner de précision sur leur nationalité.
Des sites électroniques, locaux et étrangers, ont rapporté que des touristes israéliens avaient été interdits d’entrée dans le territoire tunisien.