A l’occasion de le journée internationale de la femme, L’ONG Amnesty International a appelé à un sit-in, mercredi 12 mars 2014, devant le Parlement, à Rabat (Maroc), pour manifester et exiger la liberté sexuelle pour les femmes et le droit à l’avortement.
Bien que le Parlement marocain ait supprimé l’alinéa 2 de l’article 475 du code pénal permettant à un violeur d’épouser sa victime, les Marocaines libérales sont déterminées à aller encore plus loin.
L’objet de la controverse serait l’article 488 qui définit le viol, le 487 qui ne reconnaît pas le viol comme par un homme sur son épouse, le 488 qui répartit les victimes de viol entre les vierges et celles qui ne le sont pas au moment de l’agression, le 490 qui prévoit des peines d’emprisonnement d’un mois à un an contre toute relation sexuelle consentie en dehors du cadre du mariage et le 496 qui précise que quiconque cache une femme mariée « qui se dérobe à l’autorité à laquelle est légalement soumise » est passible d’une peine d’une à cinq années d’emprisonnement et d’une amende.
Le ministre de la Justice et des Libertés, Mostafa Ramid a promis de « nouveaux amendements des textes juridiques afin de garantir une meilleure protection des droits des femmes »,et d’ajouter : « La porte est toujours ouverte à des modifications et révisions ».
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