Suspendus vendredi dernier, suite à l’agression du secrétaire général du syndicat de base de l’enseignement secondaire à El Fahs, les examens de la semaine bloquée n’ont pas repris lundi au lycée secondaire Mahmoud El Messaadi à El Fahs dans la région de Zaghouan.
L’agression du responsable syndical fait suite à la décision du ministère de l’éducation de mettre fin à la mission du directeur de l’établissement scolaire.
Le responsable syndical a accusé le directeur du lycée d’être derrière cette agression croyant que c’est le syndicat qui a incité le ministère à prendre cette décision alors qu’elle a été prise suite aux résultats de deux enquêtes administratives qui ont prouvé que le directeur a effectué plusieurs dépassements administratifs et financiers.
Le conseil régional du travail à El Fahs a publié lundi un communiqué dans lequel il annonce l’observation d’une grève sectorielle de l’enseignement secondaire à El Fahs pendant toute la journée de mardi, ainsi qu’un sit-in d’une heure (de 8h à 9h) pour les autres secteurs de l’éducation, relevant de la délégation d’El Fahs, outre le port du brassard rouge par les employés des établissements des secteurs privé et public.
L’union régionale du travail de Zaghouan a aussi publié un communiqué dans lequel, elle appelle le ministre de l’éducation à prendre des mesures d’urgence pour suspendre les cours dans le lycée Mahmoud El Messaadi jusqu’à la garantie de toutes les conditions de sécurité pour le cadre enseignant et la tenue d’une séance de travail entre le ministère et la partie syndicale pour examiner la situation du secteur éducatif dans la région. Le communiqué tient le commissaire régional de l’éducation à Zaghouan pour responsable de la crise étant donné que c’est lui qui a annoncé la décision de fin de mission du directeur avec le démarrage de la semaine bloquée.
De son côté, le commissaire régional de l’éducation a estimé qu’il a effectué son travail selon les mesures en vigueur indiquant qu’« il n’est pas possible, sous aucun prétexte, de reporter une décision ministérielle ».
A noter que, le correspondant de la TAP dans la région n’a pas pu joindre le directeur du lycée pour avoir de plus amples précisions.