La coordination régionale du Front populaire de Tozeur a organisé, samedi après-midi, une manifestation pour célébrer la journée mondiale de la femme, avec la participation de l’Union régionale du travail (URT), la section de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) et de l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT) et le réseau “Doustourouna” (Notre constitution).
Le programme de la célébration comprend la présentation d’intervention autour de “la situation de la femme travailleuse dans la zone du Djérid”, “l’appartenance syndicale”, “la femme et les droits de l’Homme” et “la femme dans la société civile”.
Dans ce sens, Mohamed Hédi Hamda, membre de la coordination régionale, a considéré que “la célébration du 8 mars montre que la femme oeuvre en continue pour la liberté et la réalisation de l’égalité”. Il a ajouté que “malgré les acquis de la femme, de nombreux volets nécessitent encore davantage de lutte pour être réalisés”.
Il a cité l’exemple du congé de maternité qui est considéré comme un congé de maladie alors qu’il doit normalement faire bénéficier la femme d’une indemnité même si elle n’est pas en activité. Il souligné que la situation sociale de la femme dans la région de Tozeur est marquée par l’exploitation de ses potentialités et ses compétences, illustrée notamment par la vente des produits des artisanes à très bas prix et dans le travail précaire dans les unités d’exportation des dattes où les femmes ne bénéficient pas entièrement de leur droits économiques et sociaux, sans compter le taux de chômage élevé des diplômées du supérieur et de la formation professionnelle.
De son côté, le secrétaire général adjoint de l’union régionale du travail, Mohamed Ali Hedfi, a indiqué que la femme continue de subir la discrimination, l’exclusion et la marginalisation et doit, à ce titre, lutter pour arracher ses droits. Sur le plan syndical, il a fait remarquer que les femmes représentent 4% seulement des cadres syndicaux.