Le ministre de la santé, Mohamed Salah Ben Ammar, a annoncé, samedi, lors d’une séance de travail tenue au siège du gouvernorat du Kef, la création d’un pôle hospitalo-universitaire dans la région du Nord- Ouest dont la mission consiste à aider les hôpitaux régionaux en matière de renforcement et d’amélioration des prestations hospitalières et de santé.
Le ministre a indiqué que ce projet, qui sera réalisé en partenariat avec la faculté de médecine de Tunis et les quatre régions concernées (Le Kef, Béja, Jendouba et Siliana), permettra de promouvoir les prestations de santé à travers l’instauration d’une coopération agissante entre la faculté et les hôpitaux régionaux.
“Cette coopération consiste en l’envoi, chaque semaine, d’équipes médicales spécialisées aux régions pour accompagner et former, sur place, des médecins dans l’objectif de renforcer la médecine de proximité et les soins de première ligne” a-t-il fait savoir.
Mohamed Saleh Ben Ammar a, d’autre part, ajouté que l’effort sera axé au cours de la prochaine étape, sur l’humanisation des prestations de santé, le renforcement du dialogue au sein des établissements hospitaliers, tout en privilégiant la complémentarité et la confiance réciproque entre le personnel hospitalier.
Il s’agit, aussi, a-t-il dit, de garantir une bonne gestion des ressources humaines et matérielles, notamment au niveau de la fourniture des médicaments aux hôpitaux et de la facilitation de la communication entre les directions régionales et centrales afin de régler, rapidement, des questions en suspens.
De son côté, le doyen de la faculté de médecine de Tunis, Ahmed Meherzi, a indiqué que la faculté, en tant que responsable de la qualité des soins médicaux, doit s’acquitter, pleinement, du rôle qui lui est dévolu en matière d’accompagnement des médecins et de suivi de leur formation.
“La création de ce pôle hospitalier permettra aux médecins des régions concernées de se réunir pour discuter des problèmes de santé dont souffrent les citoyens et de mettre en place un programme de formation interactif qui sera élaboré par les médecins.”, a-t-il dit.