Un médecin de Béja a indiqué qu’il va observer une grève de la faim si justice ne lui est pas rendue contre son avocate qu’il a accusée de “malversations, de vente illégale et de participation à la vente”.
Il a, en outre, dénoncé “les tergiversations et les atermoiements de plusieurs parties qui ont refusé d’accomplir les procédures en justice contre l’avocate de la région, ainsi que contre une personne qui avait vendu un lot de terrain, et limitant l’affaire à une plainte contre elle, seulement”.
Dr Anouar Chakroun a déclaré à la correspondante de l’agence TAP dans la région, “être victime d’une escroquerie et l’avocate avait rédigé l’acte de vente d’un lot de terrain dont la situation foncière n’avait pas été actualisée, depuis 2012”.
Il a demandé de récupérer la somme de 135 mille dinars qu’il avait payée pour l’achat. De son côté, le procureur général de la cour d’appel de Bizerte, Mahmoud Kaabache, a souligné, dans une communication téléphonique avec la correspondante de la TAP, que “les procédures relatives à cette affaire ont commencé et qu’elles se poursuivent, mais le secret de l’instruction ne permet pas de donner des détails.
Pour sa part, le président de la section régionale de l’Ordre national des avocats de Bizerte, Me Mansour Jerbi, a indiqué que “la position de la section de l’Ordre sera annoncée ce week end”, ajoutant que le retard pris dans l’annonce de cette position est dû au fait que la section est en pleine installation.
Il a expliqué que la section n’avait pas pu examiner les plaintes, ce qui a nécessité plus de temps pour prendre en charge ce dossier qui nécessite des investigations et de la prudence pour prendre une décision juste, surtout que l’affaire peut, soit être considérée comme une faute professionnelle, soit comme une faute nécessitant une sanction.
En outre, Me Mohamed Ali Zlaoui, membre de la section régionale de l’Ordre des avocats de Béja, a affirmé que le dossier a été pris en charge et qu’une décision sera prise prochainement. La concernée, l’avocate Saïda Nefzi a expliqué que “contrairement aux allégations du médecin, le dossier est entre les mains du procureur général”, ajoutant qu’elle avait, uniquement, rédigé l’acte de vente et que le prix du bien vendu est en possession du vendeur”.
Selon la version du médecin, cette affaire remonte au mois d’août 2012 et le vendeur avait promis de terminer les procédures et de remettre à l’acheteur le titre de propriété, mais il s’était avéré, par la suite, que le propriétaire avait vendu une partie du lot à une tierce personne et que l’acte de vente avait, aussi, été rédigé par la même avocate.