Le Président de la République provisoire Moncef Marzouki a affirmé lundi que le continent africain, riche de ses ressources naturelles et humaines, doit avoir ses propres démocraties.
Lors d’une rencontre avec les ambassadeurs du Groupe des pays africains à l’Organisation des Nations Unies, en marge de sa participation à Genève, aux travaux de la 25e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, Marzouki a indiqué que de nombreux pays africains connaissent des soulèvements et des transitions pour rompre avec la dictature qui n’a fait qu’appauvrir ces pays de ses richesses.
«Malgré les difficultés qu’elle connaît, l’Afrique doit sceller une rupture avec l’image traditionnelle véhiculée, celle d’un continent pauvre où sévit la dictature et la violence», a fait remarquer Marzouki.
Le président de la République a souligné l’engagement de la Tunisie à renforcer sa coopération avec l’Union africaine, rappelant que la Tunisie post-révolution est un «laboratoire» ouvert aux idées, aux projets et aux programmes économiques mixtes pour pouvoir ensemble, pays du Nord et du Sud de l’Afrique, sortir ce continent de la pauvreté. Pour leur part, MM.
Omar Hilale, ambassadeur et président du Groupe Africain et Jean-Marie Ehouzou, ambassadeur de l’Union africaine auprès de l’ONU ont affirmé que le continent africain regarde avec admiration le succès du modèle de transition en Tunisie qui donne de grandes ambitions aux jeunes générations d’Afrique en quête d’une société démocratique de libertés, de prospérité et d’une vie décente.