Le Président de la République provisoire, Mohamed Moncef Marzouki, est arrivé, dimanche après-midi, à Genève (Suisse), pour participer à la 25è session du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies dont les travaux devront démarrer, lundi, et se poursuivre jusqu’au 28 du mois.
Marzouki devra prononcer l’allocution de la Tunisie à la séance inaugurale de cette session qui sera marquée par un débat interactif de haut niveau sur les questions préoccupantes liées à la protection et au renforcement des droits de l’Homme, auquel prendront part les dirigeants et chefs de délégations des 192 pays membres de l’ONU.
Parmi ces questions, notamment, la peine de mort, le crime de génocide, les violences sexuelles, la liberté de religion et de conviction, les droits des personnes handicapées, les droits de l’enfant, les droits culturels et le droit à un environnement propre.
La 25è session sera ouverte par un discours du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, suivi des déclarations du Président du Conseil, Baudelaire Ndong Ella, du Président de l’Assemblée générale, John W. Ashe, du Haut-Commissaire aux droits de l’Homme, Navi Pillay, et du président de la Suisse, pays hote, Didier Burkhalter, lit-on dans un communiqué de presse des organisateurs de cet événement.
Le président Marzouki aura, à cette occasion, une série d’entretiens avec des hauts responsables onusiens dont notamment le Haut commissaire aux droits de l’Homme Mme Navi Pillay, le Haut commissaire aux réfugiés Antonio Guterres et les représentants de pays africains.
Le président de la République devra, également, rencontrer des membres de la colonie tunisienne installée à Genève. Il accordera, par ailleurs, une inteview à la Radio nationale suisse.
Créé le 15 mars 2006 par l’Assemblée générale de l’ONU, le conseil des droits de l’Homme est un organe intergouvernemental du système des Nations Unies qui regroupe actuellement 47 Etats membres.
Il a pour mission d’évaluer la situation des droits de l’Homme dans les pays membres de l’ONU et d’émettre des recommandations en vue de protéger et de renforcer ces droits.
Un bureau du Haut commissariat aux droits de l’Homme a été ouvert, en avril 2011, à Tunis, et inauguré officiellement, en juillet 2011, par Mme Pillay.