Pour le constitutionnaliste Iyadh Ben Achour, l’organisation d’élections et l’installation de pouvoirs publics pérennes marqueront la fin de l’étape de transition démocratique en Tunisie.
Dans une déclaration au correspondant de la TAP à Sousse, Ben Achour a noté que la loi électorale représente à l’heure actuelle le sujet national de discussion par excellence après l’adoption de la Constitution.
Participant à une conférence sur le thème “regards croisés sur la nouvelle loi électorale”, à Sousse, Iyadh Ben Achour a dit avoir une préférence personnelle pour le mode de scrutin de liste avec prise en compte des plus grands restes, appliqué lors des élections du 23 octobre 2011.
Selon lui, ce mode électoral ne réduit pas les chances des petits partis et celles des listes indépendantes et ne favorise pas non plus la forte présence des grands partis. Concernant la concomitance ou la séparation des élections législatives et présidentielle, Ben Achour a déclaré opter pour l’organisation de la présidentielle avant les législatives, affirmant respecter toute « décision politique contraire à son avis personnel ».
La conférence “Regards croisés sur la nouvelle loi électorale” est organisée par la Faculté de Droit et des Sciences politiques de Sousse en collaboration avec l’Association de Recherches sur la transition démocratique.