La chambre syndicale régionale des artisans bijoutiers de Tunis (UTICA) a décidé, vendredi, d’organiser des sit-in, le 5 mars 2014, devant le siège de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) à 10 h et devant le ministère des finances à 12h.
Cette décision a été prise, selon un communiqué de la chambre, en raison du climat de tension qui règne dans la profession, suite à la multiplication des problèmes des professionnels du secteur et la non satisfaction de leurs demandes, en dépit des lettres officielles envoyées et des réunions organisées avec les différentes parties intervenantes dans le secteur.
Les bijoutiers réclament de bénéficier de leur part mensuelle d’or pur (200 grammes) de la BCT ainsi que du recyclage de l’or cassé, de 1 à 300 grammes, sans avoir à se rendre au laboratoire central (relevant du ministère de l’industrie) pour la vérification de la qualité de l’or.
La chambre a appelé, également, au retour à la facturation et à l’intensification du contrôle des marchés qui regorgent d’or falsifié, nuisible à l’artisan, au commerçant, au consommateur et à l’État.
Il y a, également, nécessité d’après elle, de ne plus soumettre l’utilisation de la machine sous pression (permettant la fabrication des bijoux) à l’autorisation de “Dar Ettabaa”, pour ne plus entraver l’activité des bijoutiers.
Par ailleurs, la chambre a appelé les autorités concernées à prendre les mesures nécessaires et urgentes afin de résoudre ces problèmes et mettre fin à la dégradation de la situation du secteur.