Le commissaire régional de l’agriculture de Béja, Habib Balti, a souligné que l’administration sera obligée de couper l’eau aux groupements d’eau, dans certaines zones irriguées, parce qu’ils n’ont pas régularisé leur situation.
Au cours d’une réunion de travail, vendredi, au siège du gouvernorat, consacrée à l’avancement de la saison agricole et à l’investissement dans le secteur, il a indiqué que “les dettes relatives à la consommation d’eau de 14 groupements de la région ont atteint 3,2 millions de dinars”, tout en mettant en garde des conséquences de l’accumulation des dettes de ces structures sur l’investissement agricole et sur l’approvisionnement en eau de certaines zones, durant l’été prochain. Le commissaire régional a, d’autre part, incité les structures agricoles à aider à la détection rapide, à titre préventif, de certaines maladies qui peuvent apparaître dans les champs de blé”.
Des rapports des services du commissariat régional de l’agriculture et de la pêche (CRDA), présentés au cours de cette réunion, ont appelé à “la vigilance et à la surveillance des champs de blé, de crainte de maladies, et à prendre les mesures nécessaires”, soulignant que “80 pc des terres agricoles ont été soignées contre les herbes sauvages”.
Les rapports enregistrent, en outre, l’absence de problèmes au niveau de l’approvisionnement en produits nécessaires pour la saison agricole, avec la disponibilité des engrais chimiques dont 422 quintaux d’amonitre, ce qui représente 122 pc des besoins de la région. Par ailleurs, les quantités de pluies tombées dans la région sont considérées honorables, par rapport aux moyennes saisonnières, avec 141 mm à Mejez-El-Bab et 90 mm à Thibar, avec une stabilité concernant les surfaces plantées en céréales sur plus de 136 mille hectares.
La réunion a, aussi, permis de constater que le gouvernorat de Béja occupe le premier rang à l’échelle nationale au niveau de l’investissement agricole, en 2013, avec 11 pc du total des investissements dans le pays. Un recul de la participation des banques, notamment la Banque nationale agricole (BNA), est, toutefois, enregistré au niveau du financement des projets agricoles, alors que des crédits saisonniers d’un total de 12 millions de dinars ont été accordés, au cours de la saison agricole 2013/2014.