L’Union des diplômés chômeurs (UDC) de Tozeur a organisé, jeudi, un sit-in au siège du commissariat régional de l’éducation pour “demander le gel de la décision du ministère de l’Education relative à l’organisation d’un nouveau concours de recrutement d’enseignants du primaire et du secondaire”, a indiqué le coordinateur régional de l’UDC, Amara Msatria, à la correspondante de l’agence TAP à Tozeur.
Il a, dans ce sens, appelé “à la nécessité de trouver un mécanisme d’emploi de substitution au concours garantissant l’équilibre des chances à tous les diplômés”, ajoutant que “la compétence chez les diplômés universitaires ne peut se réaliser qu’après l’exercice effectif du travail”.
Msatria a, en outre, souligné que la coordination régionale de Tozeur va poursuivre ses mouvements de protestations, durant la prochaine période, notamment avec un sit-in au siège du commissariat régional de l’éducation et l’appel aux diplômés du supérieur pour boycotter le concours. De son côté, Wafa Mbarki, membre du bureau régional de l’UDC, a expliqué que “la priorité dans l’emploi doit être accordée aux diplômés universitaires au chômage depuis longtemps et aux spécialités difficiles d’intégration”.
Le ministre de l’Education, Fathi Jarray, avait expliqué, dans une conférence de presse, le 21 février 2014, que, pour cette année, “le recrutement des enseignants des écoles primaires, des collèges et des lycées se déroulera dans le cadre d’un concours sur la base de la compétence, avec toutes les garanties de transparence et de crédibilité, pour chacun”.
Il a ajouté que “ce concours se fera en présence de toutes les forces et parties intéressées par la transparence et le contrôle, notamment la commission de l’éducation au sein de l’Assemblée nationale constituante, les associations concernées, la haute instance pour le contrôle et les syndicats”.