Mohamed Abbou, secrétaire général du parti “le courant populaire”, a appelé dimanche le gouvernement actuel à accélérer la révision des nominations dans les corps des gouverneurs et des délégués qui ont été désignés pour leur “loyauté partisane” et la sanction de tout “fonctionnaire abusant de son poste administratif au service de toute partie politique”.
Abbou a considéré, dans le cadre d’un meeting tenu par son parti dans la ville de Mahdia, que l’appel de certaines parties politiques et des organisations de la société civile au gouvernement de Mehdi Jomaa de réviser toutes les nominations à la tête de l’administration tunisienne constitue “une revendication irrationnelle et irréalisable”.
“En Quittant le pouvoir, le mouvement Ennahdha a tiré un grand profit, étant donné qu’il n’assumera plus le poids de 650 mille chômeurs dans les prochaines élections”, a-t-il dit, précisant que cette responsabilté incombera seulement, au gouvernement actuel qui ne pourrait pas éradiquer le chômage et améliorer la situation socio-économique du pays.
Il a même considéré nécessaire de lutter contre “les dépassements des agents de sécurité envers certaines catégories du peuple Tunisien dont en particulier les extrémistes religieux”, soulignant que ces dépassements peuvent être considérées comme “des atteintes aux droits de l’homme”.