Fin du suspens, à 76 ans et en dépit de sérieux soucis de santé après une longue période d’hospitalisation en France en 2013, Abdelaziz Bouteflika décide de se porter candidat pour un quatrième mandat (1999, 2004, 2009 et 2014) à la tête de notre voisin algérien.
Une période d’hésitation qui a alimenté la scène algérienne, avec des bruits sur des dissensions au sein de la hiérarchie militaire, l’institution de renseignement et l’ensemble de la classe politique.
L’annonce de sa candidature a été faite par son premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Oran: “Je vous annonce aujourd’hui la candidature du président de la République Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle du 17 avril prochain”, au cours d’une conférence de presse, tenue, en marge de la cérémonie d’ouverture de la Conférence africaine sur l’économie verte.
Cette 4ème candidature vient suite “à la demande insistante des représentants de la société civile des 46 wilayas visitées”, affirme Sellal, en ajoutant que “le président Bouteflika est en bonne santé et qu’il a toutes les capacités intellectuelles et la vision nécessaires pour assurer cette responsabilité” et qu’il était important de prendre en considération “avant tout” les intérêts du pays “pour sa stabilité et son développement”.
Au sujet de la campagne électorale, le Premier ministre a estimé que “le président n’est pas obligé de tout faire et que les membres de ses comités de soutien peuvent prendre en charge cette action”.
M. Sellal a assuré que l’élection présidentielle “se déroulera dans une grande transparence”, mettant en garde contre toute tentative de fraude. “La loi punira les fraudeurs” avait-t-il averti.