L’Union pour la Tunisie (UPT) se présentera en coalition électorale au prochain scrutin, a déclaré le secrétaire général du Mouvement Nidaa Tounès Taieb Baccouche.
Il s’exprimait vendredi à l’issue d’une réunion du Conseil des secrétaires généraux de l’UPT. Au cours de la rencontre des mesures et prises de position intéressant la situation sécuritaire dans le pays et les prochaines échéances politiques et électorales ont été décidées, a-t-il signalé.
Baccouche a en outre indiqué que l’UPT a eu à étudier au cours de la même réunion des demandes de ralliement à la coalition sans fournir de détails sur les partis intéressés.
Il a précisé que ces démarches, « acceptées en principe », devront faire l’objet, avant d’être officialisées, de rencontres avec les dirigeants des formations concernées. S’agissant du retrait du parti Al- Joumhouri de l’Union, Taieb Baccouche s’est borné à déclarer laconiquement: « La porte reste ouverte pour le retour d’Al-Joumhouri qui a encore sa place parmi nous.
Il la reprendra quand il le voudra, ce que nous souhaitons ». Selon Baccouche, l’UPT a décidé la mise en place d’une commission chargée d’évaluer le degré d’application, par le gouvernement actuel, de la Feuille de route issue de la conférence du dialogue national. En ce qui concerne l’Assemblée nationale constituante, Taieb Baccouche a souligné que, pour l’UPT, la création d’une instance provisoire en charge du contrôle de la constitutionnalité des lois représente « une extrême urgence » et doit intervenir avant l’adoption de tout projet de loi.
L’UPT a d’autre part plaidé pour un plan intégré et performant de lutte contre le terrorisme qui représente un péril pour la transition démocratique. Il a appelé à hâter le dialogue national sur d’autres dossiers politiques et sécuritaires, le terrorisme y compris. Dans le même registre, l’UPT, a appelé à la tenue d’une conférence nationale sur le terrorisme et le soutien à la paix civile, avec pour objectif l’élaboration d’une stratégie nationale en la matière.
Constituée le 7 décembre 2012 en coalition politique, rappelle-t-on, l’Union pour la Tunisie comprend cinq formations de gauche ou libérales, à savoir Nidaa Tounès, Al-Massar, Al-Joumhouri, le parti socialiste et le Parti du travail national démocratique. Fin décembre 2013, le parti Al-Joumhouri avait annoncé s’en être retiré, reprochant à l’UPT de ne pas avoir atteint ses objectifs et de n’avoir pas pu évoluer vers l’avènement d’un vrai front politique.