La Société des Transports de Tunis (TRANSTU) a annoncé, vendredi, qu’elle va prendre des mesures administratives et juridiques contre les chauffeurs du métro qui ont observé, vendredi dans la matinée, une grève imprévue et “anarchique”, perturbant la circulation des métros.
En réaction à cette grève surprise, la TRANSTU a mis en circulation des bus pour garantir le déplacement des citoyens et prolongé certaines lignes pour assurer le relais jusqu’au centre ville, d’après un communiqué de la société.
La TRANSTU “a tenté, en vain, de convaincre les chauffeurs des métros, à plusieurs reprises, de reprendre leur travail et d’arrêter cette grève “illégale” qui a mécontenté, d’après la même source, la clientèle de la société durant la matinée”.
La société a aussi envoyé aux grévistes un préavis via un huissier notaire leur informant de la nécessité de reprendre leur travail. Selon le communiqué de la société, les revendications de ces derniers (les chaffeurs), résumées en des appels à la promotion et à des passages de grades en grades, “ne peuvent être traitées que dans le cadre des négociations sociales”.
“Des agents ont eu recours à la violence pour empêcher leurs collègues de travailler, ce qui a compliqué davantage la situation et causé des dégats matériels à l’une des rames de métro”, lit-on dans le communiqué de la société, qui a appelé à mettre fin à la violence contre les acquis de la communauté nationale et “à ne pas porter atteinte aux droits des citoyens de se déplacer”.