Les membres des syndicats de base affiliés au syndicat régional des forces de sécurité intérieure de Jendouba ont observé, vendredi, un sit-in au cours duquel ils ont demandé, en particulier, de munir tous les agents d’armes individuelles, durant et après leur service et de leur fournir des moyens de transport et des gilets pare-balles.
Ils ont, en outre, appelé au renforcement de tous les services de sécurité par de nouveaux agents, d’apporter un soutien logistique aux unités de la sécurité de premier rang, en vue de lutter contre le terrorisme.
Les manifestants dont le nombre était important devant les locaux du district de la sécurité nationale de Jendouba ont souligné la nécessité d’accélérer l’application de la loi anti-terroriste, afin de garantir plus d’efficacité à l’éradication de ce phénomène. D’autre part, ils ont revendiqué la création d’un comité de crise commun entre les forces de sécurité, de la garde et de l’armée nationales, estimant qu’il “n’existe pas de communication efficace entre eux”.
A ce propos, le lieutenant Fattouh Omar Ghazouani a indiqué, dans une déclaration au correspondant de l’agence TAP dans la région, que “la direction doit résoudre les problèmes du secteur, ce qui est de nature à offrir la stabilité aux membres de la sécurité et leur permettre de travailler dans de bonnes conditions”.
Ce rassemblement de protestation a été organisé à la suite des derniers événements dans la région, au cours desquels trois sécuritaires et un civil avaient perdu la vie et quatre autres avaient été blessés, dans une opération terroriste exécutée le 16 février 2014, dans le village de Aouled Mannaa, dans la délégation de Jendouba- nord.