Les membres du syndicat régional des forces de la sécurité intérieure de Sousse ont organisé, jeudi matin, un sit-in devant la direction de la sécurité du district de Sousse, pour dénoncer le terrorisme.
Une marche pacifique a parcouru les principales artères de la ville de Sousse, durant laquelle les sécuritaires brandissaient des portraits de leurs collègues martyrs, en scandant l’hymne national et en soulignant leur détermination à lutter contre le terrorisme et à défendre l’intégrité de la patrie et les citoyens.
Dans une déclaration au correspondant de l’agence TAP à Sousse, le secrétaire général du syndicat régional des forces de sécurité intérieure, Frej Abid, a fait assumer la responsabilité de la poursuite des assassinats “aux gouvernements précédents et à l’assemblée nationale constituante qui ont refusé d’adopter la loi incriminant les agressions contre les agents de la sécurité et leurs locaux”.
Il a fait part du mécontentement des membres de la sécurité contre les tentatives de certains de “blanchir les opérations terroristes et défendre leurs auteurs à travers les médias”, soulignant, à ce propos, que “le syndicat national des forces de sécurité intérieure demande au gouvernement actuel d’accélérer l’application de la loi sur le terrorisme et de suspendre les statuts actuels des forces de sécurité intérieure”.
Le responsable a ajouté que le syndicat demande “de consolider les unités sécuritaires, surtout celle de la première ligne, de leur fournir le matériel nécessaire pour la lutte contre le terrorisme, ainsi que le renforcement des patrouilles mixte composées de tous les corps sécuritaires.
Il a égalment réclamé la mise en oeuvre des mécanismes judiciaires pour trancher les affaires en cours dans les tribunaux militaires et qui concernent les membres de la sécurité”.