Comment garantir, la disponibilité de l’eau potable pour tous les tunisiens, notamment en construisant des stations de dessalement de l’eau de mer et de grands barrages, afin d’exploiter au mieux, les réserves hydriques du pays.
M.Marzouki a relevé, au cours d’une rencontre sur les ressources hydrauliques en Tunisie, “la prise de conscience en l’importance des ressources hydrauliques et leur impact direct sur la vie des citoyens dans les différentes régions du pays”. Il a fait remarquer que la question de la rareté des ressources hydriques dans le pays devient une question géostratégique par excellence, que ce soit au niveau des relations établies entre les différentes composantes de la société ou entre les pays”.
Le directeur général des barrages et des travaux hydrauliques au ministère de l’agriculture, Sâad Seddik a affirmé, de son côté, que le dessalement de l’eau peut être réalisé à travers l’exploitation des énergies renouvelables, en l’occurrence l’énergie solaire et éolienne qui aident à réduire les écarts entre l’offre et la demande, en matière d’eau en Tunisie.
Il a souligné que le lancement de cette technique dans les différentes régions du pays, notamment dans les zones arides, permettra de fournir des quantités importantes en eau à moindre coût et contribuera à la préservation de l’environnement.
De son coté, Tarek Kahlaoui, directeur de l’Institut tunisien des études stratégiques a présenté une étude intitulée : «stratégie de l’Eau 2030: approche et principales orientations », réalisée par l’institut. Il en ressort principalement, un accroissement des besoins de la Tunisie en eau, en raison de la croissance démographique et des changements climatiques. Il a appelé dans ce contexte à la nécessité d’oeuvrer à la réalisation de la sécurité hydraulique, que ce soit pour l’eau potable ou pour l’eau d’irrigation. Il évoqué les principales solutions qui peuvent aider la Tunisie à réduire l’écart entre l’offre et la demande dans les régions en matière des ressources en eau pour la prochaine période et de fournir une part moyenne minimale de consommation de l’eau par individu de mille m2 par an à l’horizon 2030, contre 432 m2 actuellement”.
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