Les défaillances du système de sécurité sociale sont essentiellement ressenties dans les régions et par les catégories vulnérables, a affirmé une experte du bureau du haut commissariat aux droits de l’homme (HCDH).
“Le système de la sécurité sociale en Tunisie souffre de plusieurs défaillances ressenties essentiellement dans les régions qui souffrent d’une discrimination qui se manifeste notamment par la détérioration de l’infrastructure de base et la difficulté d’accès aux soins”, a déclaré à l’agence TAP, Seynabou Dia, spécialiste des droits de l’Homme et membre du bureau du haut commissariat aux droits de l’homme (HCDH).
Un rapport sur “l’approche basée sur les droits de l’homme du système de sécurité sociale tunisien”, rédigé par le bureau du haut commissariat aux droits de l’homme (HCDH) a été présenté jeudi en marge de la journée mondiale de la justice sociale, célébrée le 20 février de chaque année.
L’objectif de ce rapport est d’étudier la possibilité d’assurer une protection sociale des catégories vulnérables, dont la femme, a précisé Mme Dia, mettant l’accent sur le droit à un congé prénatal.
La protection des droits des migrants étrangers résidant en Tunisie doivent être aussi protégés et pris en considération, a-t-elle ajouté.
Les conclusions du rapport seront adressées à toutes les parties actives dans le domaine de la protection sociale dont le ministère des affaires sociales, le gouvernement, l’union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et les syndicats, dont notamment l’union générale tunisienne du travail (UGTT).