Les enseignants suppléants se sont rassemblés, mercredi, devant le ministère de l’Education pour revendiquer la régularisation de leur situation administrative.
“Nous resterons ici jusqu’à ce que nous obtenions une promesse de titularisation” a déclaré à la TAP, Abderrazek Aydi, coordinateur national des enseignants suppléants et coordinateur régional des enseignants suppléants de Kairouan, ajoutant que cette protestation touche toutes les régions puisque des mouvements similaires sont actuellement organisés devant les délégations régionales.
Les enseignants suppléants ont appelé le ministre de l’éducation à s’engager à les titulariser sur deux ou trois étapes. “Un enseignant suppléant touche uniquement deux dinars 400 millimes pour une heure de cours et n’enseigne que 3 ou 4 heures par semaine”, a-t-il dit. Il a fait savoir que les enseignants suppléants sont entrés en grève depuis le 13 février et décidé de retenir les notes et d’entamer une grève de la faim sauvage si leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Mohamed Tayeb Haj Tayeb, chargé de la communication au ministère de l’Education, a expliqué que “le ministère a signé une convention avec le syndicat de l’enseignement stipulant le recrutement, à chaque nouvelle rentrée scolaire, d’un quota de 10% d’enseignants suppléants. Il a ajouté qu’un conférence de presse est prévue le vendredi 21 février au siège du ministère de l’éducation pour donner des éclaircissement sur cette question.