Les terroristes avaient pour objectif d’anéantir l’Etat et ses institutions, a déclaré le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaa, lundi, à l’issue d’une réunion du Conseil national de Sécurité (CNS), soulignant que la bataille contre le terrorisme ne s’arrête pas.
Tenue au palais de Carthage sous la présidence du président de la République provisoire, Mohamed Moncef Marzouki, la réunion s’est déroulée en présence des ministres de la Défense nationale, de l’intérieur, des affaires étrangères, de la Justice, des Finances, des affaires religieuses, ainsi que du ministre chargé de la sécurité et de plusieurs cadres sécuritaires et militaires.
Jomaa a, également, indiqué aux médias que les hauts responsables de l’Etat sont, parfaitement, conscients du manque d’équipement sécuritaire et militaire, faisant remarquer que l’Etat s’emploie à y remédier dans les plus brefs délais.
Les réunions se poursuivront pour assurer le suivi de la situation sécuritaire, a-t-il indiqué. Et d’ajouter, le terrorisme n’est pas uniquement une affaire nationale mais aussi une question régionale globale, qui nécessite l’échange d’informations, d’expertises et d’équipements avec les pays voisins.
Grâce à la bravoure et à la persévérance dont ont fait preuve les sécuritaires, les terroristes ont subi des pertes considérables, ce qui les a poussé à la vengeance pour détruire la confiance renouvelée des Tunisiens et des investisseurs étrangers, a-t-il souligné.
Des affrontements entre forces de sureté et des groupes terroristes ont eu lieu, début février, à Raoued et Borj Louzir (gouvernorat de l’Ariana) et tout récemment, à Ouled Manaa (gouvernorat de Jendouba), où trois sécuritaires et un citoyen ont été tués (dans la nuit de samedi à dimanche).