De jeunes promoteurs et des chefs de petites et moyennes entreprises ont entamé lundi une grève de la faim au siège de l’union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (URICA), dans le gouvernorat de Kasserine.
Selon le porte parole des protestataires, Tarak M’hadhebi, cette grève se poursuivra jusqu’à satisfaction des demandes, qui consistent à réactiver la loi relative à l’organisation des marchés publics et à intervenir en faveur des nouveaux promoteurs et des entreprises installées dans la région auprès des structures de financement, notamment des banques commerciales pour le rééchelonnement de la dette et l’octroi des subventions complémentaires, permettant à ces entreprises de reprendre leurs activités.
Les grévistes ont appelé à l’indemnisation des entreprises endommagées après la révolution et l’octroi de subventions aux investisseurs, outre l’organisation du secteur du textile dans la région et l’augmentation du capital de la société de développement économique installée dans ce gouvernorat. Ils ont par ailleurs menacé d’entrer en grève sauvage de la faim, au cas ou les revendications ne seraient pas satisfaites.
“Cette grève a été soutenue par l’URICA de kasserine”, a indiqué le président de la commission de l’information à l’union régionale, Moheddine Gharsli, qualifiant les revendications de “légitimes”. Il a ajouté qu’aucune solution n’a été trouvée sur le plan régional et central, “ce qui a incité ces jeunes promoteurs à recourir à la grève de la faim”.
Une source autorisée dans le gouvernorat de Kasserine a souligné que les négociations sont en cours avec les parties concernées au plan national afin d’examiner toutes les revendications, précisant qu’une séance de travail se tiendra mardi à cet effet, au siège du gouvernorat, en présence des grévistes et des représentants des administrations concernées.