Les autorités locales de Medenine et le HCR ont tenu lundi une réunion de concertation pour trouver une solution pour évacuer les 250 réfugiés du camp de Choucha qui refusent de quitter les lieux.
Il s’agit de la 3eme réunion depuis la fermeture “officiellement” du camp de Choucha pour les réfugiés où résident encore toutefois 250 réfugiés récalcitrants parmi les demandeurs d’asile dont les dossiers ont été refusés.
Parmi les résidents actuels du camp Choucha se trouvent aussi une centaine de réfugiés qui ont refusé de s’installer dans les zones urbaines.
Ont pris part à la réunion les représentants du haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), de l’organisation de secours islamique, du croissant rouge Tunisien, des parties sécuritaires, militaires et de la santé.
Une décision de fermeture définitive et officielle du camp Choucha, adoptée en juin dernier, avait été ignorée par des réfugiés qui ont aussi refusé de se présenter à l’administration tunisienne pour bénéficier de cartes de séjour et s’installer dans des lieux aménagés à leur intention.
Selon la représentante de l’UNHCR, Houda Chalchoul la réunion a décidé d’intensifier les efforts pour évacuer le camp de Choucha et réduire “progressivement” le nombre des réfugiés qui s’y trouvent.
Pour sa part le gouverneur de Médenine Hamadi Mayara a souligné l’urgence d’évacuer le camp dans la mesure où le projet d’une zone de libre échange sera réalisé à cet emplacement.
Le croissant rouge a toutefois assuré qu’il poursuivra l’aide aux réfugiés qui résident encore dans le camp de Choucha “où la situation humanitaire est plus que dramatique aux plans sécuritaire et sanitaire” a souligné le président de la section régionale du croissant rouge.