Des représentants de composantes de la société civile et des habitants de la délégation de Amdoun (Gouvernorat de Béja) ont observé, lundi, un sit-in devant le siège de la délégation, menaçant d’organiser une grève générale ouverte, en vue de demander “l’exécution des projets de développement programmés dans la zone”, selon les indications du président de l’association “Al Hassad pour la culture et le développement” de Amdoun, Moez Medini, à la correspondante de l’agence TAP de Béja.
Il a ajouté que les protestataires avaient signé une pétition qu’ils vont adresser au chef du gouvernement, pour demander “la révocation du gouverneur de Béja et du délégué de Amdoun désigné, selon eux, de façon peu objective et pour leur manque de volonté pour l’exécution des projets programmés dans la zone”.
Dans ce sens, Medini a indiqué que les revendications des protestataires sont, aussi, l’exécution des budgets consacrés à leur délégation pour les années 2011, 2012 et 2013, notamment le projet de développement intégré, et la régularisation de la situation foncière de la zone industrielle qui a été aménagée, mais qui n’a pas été exploitée.
Ils revendiquent, en outre, la réalisation d’un stade dont les fonds avaient été alloués, la construction d’une maison de la culture, surtout qu’aucune initiative n’avait été prise pour sa réfection, depuis son incendie en 2011, ainsi que la régularisation des situations foncières entravant le développement dans la zone. De son côté, le gouverneur de Béja, Nasr Temimi, a indiqué à la correspondante de l’agence TAP avoir oeuvré pour l’accélération des projets en suspens, depuis 2005, soulignant, en particulier, avoir tenu ses engagements, surtout que des composantes du projet de développement intégré ont déjà démarré, dans la délégation de Amdoun.
Il a ajouté que “la situation foncière de la zone industrielle a été réglée et qu’une réunion sera tenue, au cours de cette semaine, pour l’examen de son exploitation”.