Le commissaire régional considère que l’infiltration du poisson-lapin en Méditerranée serait possible à partir de l’Océan Atlantique ou de la mer Rouge, et que le danger vient des produits chimiques que contient son corps et qui sont nocifs pour la santé de l’être humain que ce soit par le toucher ou l’alimentation.
Dans la région de Bizerte, le chef de poste de la gendarmerie maritime de Sidi Mechreg (gouvernorat de Bizerte), Hichem Gouibli, a confirmé l’apparition des poissons-lapins toxiques, dans les côtes de la région. La gendarmerie maritime a reçu un échantillon du poisson-lapin, capturé par un pêcheur, précisant que toutes les structures concernées sur les plans régional et central, ont été informées.
En Algérie, “des pêcheurs ont ramené la semaine dernière dans leurs filets quelques spécimens de lagocephalus, un poisson impropre à la consommation, qui a récemment colonisé certaines régions de la Méditerranée. La première alerte est venue des côtes de Ténès, au nord-ouest de la wilaya de Chlef, lorsque des pêcheurs des villages de Sidi Abderrahmane et de La Marsa avaient ramené dans leurs filets deux spécimens de cette espèce de poisson. Quelques jours après, des prises de lagocephalus sont effectuées dans plusieurs parties du littoral, notamment à Skikda et Annaba. Peu connu jusque-là, ce poisson a fini par attirer autant la curiosité que la méfiance des milieux de la pêche artisanale. «Au début, on était un peu étonnés de rencontrer ce type de poisson, rare sur nos côtes», affirme Mustapha Fardjallah, président de la Chambre de la pêche de la wilya de Chlef, rapporte le journal Algérien EL Watan.