Tunisie : Les hépatites virales à transmission parentérale en débat

Les hépatites virales à transmission parentérale, c’est à dire par voie d’injection, ont été au centre des 16ème journées pharmaceutiques tunisiennes, clôturées vendredi à Gammarth

“Le choix du thème des hépatites pour clôturer les journées pharmaceutiques tunisiennes vise à sensibiliser les pharmaciens à l’importance de la prévention”, a expliqué à l’agence TAP, Chedlia Fahmi Fendri, présidente de la société des sciences pharmaceutiques de Tunisie, organisateur des journées scientifiques.

“Notre objectif est d’éclairer le public et le personnel de la santé, notamment les pharmaciens, de l’obligation du dépistage et de la vaccination afin d’éviter les complications graves et silencieuses des hépatites B et C.”, a t-elle précisé, relevant que la Tunisie dispose d’un programme national portant sur la prise en charge des hépatites virales impliquant notamment les gastro- entérologues et les microbiologistes.

En Tunisie, le taux des patients atteints d’hépatite B s’élève à 2% et celui des hépatites C est de 0,5% de la population, a-t-elle précisé.

Evoquant la contamination du personnel médical à l’hôpital “Salah Azaiez”, Mme Fendri note que la contamination par les hépatites est rare chez le personnel de la santé, a-t- elle relevé soulignant “l’impossibilité de déterminer les causes, vu la difficulté et la lenteur caractérisant le processus de traçabilité de l’infection”, a-t-elle dit.