Le carnet de vaccination électronique a été présenté lors des 16ème journées pharmaceutiques tunisiennes tenues jeudi à Tunis.
Ces journées, organisées à l’initiative de la société des sciences pharmaceutiques de Tunisie, s’inscrivent dans le cadre de la formation continue des pharmaciens tunisiens et l’adaptation aux nouveautés du secteur, a déclaré à l’agence TAP, Chedlia Fendri, la présidente de la société des sciences pharmaceutiques.
Parmi ces nouveautés figurent l’adoption dans les pays européens du carnet de vaccination électronique et la suppression du carnet en papier, a-t-elle ajouté, précisant que le nouveau carnet permet aussi bien au patient qu’au médecin de consulter le calendrier des vaccinations effectuées et de suivre la situation sanitaire de l’enfant, notamment en ce qui concerne les malades chroniques.
Lors de la séance inaugurale une présentation des avantages du carnet électronique a été donnée avec discussion des possibilités de son application en Tunisie.
“Il est possible d’introduire le carnet de vaccination électronique en Tunisie en fédérant les efforts du ministère de la santé, des pharmaciens, de la pharmacie centrale et de l’institut Pasteur”, a encore dit Mme Fendri.
“Le carnet électronique permet de déterminer la liste des vaccinations que nécessite toute personne depuis sa naissance tout en assurant le suivi des dates en fonction de l’âge, le sexe, l’état de santé et les conditions de vie. Il permet aussi de rappeler par l’envoi de SMS les rendez-vous des vaccinations”, a expliqué Dr.Jean Louis Koeck, médecin au centre international de vaccination en France, qui a précisé que le carnet de vaccination électronique a été introduit depuis avril 2011 en France.
“Ce carnet est aussi sécurisé contre le piratage et se distingue par la sauvegarde de toutes les données sanitaires du patient et leur actualisation selon l’évolution de l’état de santé du patient, évitant toute possibilité de perte ou d’oubli des rendez-vous, a t-il ajouté.
Les journées pharmaceutiques qui s’étalent sur deux jours, portent sur les questions de nanotechnologie et santé et les hépatite virales à transmission parentérale.
Le ministre de la santé, Mohamed Salah Ben Ammar a souligné l’importance de bénéficier des nouvelles technologies en matière de santé, notamment dans le domaine de la vaccination ou lors de l’établissement d’une fiche santé pour les voyageurs.
La science de la nanotechnologie est au croisement de plusieurs disciplines comme l’électronique, la chimie, l’optique et la biologie, a-t-il noté, soulignant que cette science ne cesse d’ouvrir de grandes perspectives pour la médecine, la pharmacie et la biologie.