« Le livre noir n’est pas destiné à la publication. Dès le début, la présidence de la République était contre sa commercialisation », a affirmé, jeudi, le Conseiller juridique de la Présidence de la République (PR), Mohamed Massî.
« La présidence de la République n’a pas le droit de vendre ce livre », a-t-il encore précisé en réaction à la décision, mercredi, du Tribunal de première instance de Tunis de suspendre l’impression, la vente et l’édition du « Livre noir ».
« La décision judiciaire de suspendre l’impression de cet ouvrage n’a pas de sens, dans la mesure où la présidence de la République a déjà suffisamment d’exemplaires et n’a plus besoin d’imprimer d’autres copies », a-t-il enchaîné. Le Tribunal de première instance de Tunis avait ordonné, mercredi, en référé, la suspension de l’impression, de la vente et d’édition du « Livre noir », selon le porte-parole du Ministère public près le tribunal, Sofien Sliti.
Rendue par la 17e chambre, cette décision sera maintenue en vigueur jusqu’à l’examen de la plainte portée par le comité des supporters de l’Espérance sportive de Tunis (EST), contre la présidence de la République, au sujet du « Livre noir ».