C’est parti. Deux mois après son adoption par le conseil des ministres en date du 18 novembre 2013, le projet Smart Tunisia, visant à jeter les bases d’une économie numérique en Tunisie sur les cinq prochaines années, est officiellement lancé.
En effet, le chef du gouvernement sortant, Ali Laarayedh, sur proposition des ministres des Technologies de l’information et de la communication et de la Formation professionnelle, a promulgué le décret n°2014-6 du 2 janvier 2014, relatif à ce projet.
Smart Tunisia vise, ainsi que l’explique l’article premier, à promouvoir dans notre pays les activités de l’offshoring dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.
Concrètement, quatre catégories de services sont concernées: les services de recherche et développement, les services relatifs au développement des applications et des logiciels informatiques, les services de traitement des données, et les services de relation avec les clients et les services connexes. Un promoteur peut inclure une ou plusieurs catégories dans son projet…
D’une durée de 5 ans, Smart Tunisia vise à créer un total de 50.000 emplois, selon un rythme allant crescendo (6.000 emplois en 2014, 10.000 par an durant les trois années suivantes et 14.000 en 2018).
Une fois le projet terminé, ses résultats seront évalués sur la base de dix critères arrêtés par le décret: nombre de conventions conclues, de créations des postes d’emploi dans les spécialités à valeur ajoutée, de bénéficiaires des programmes de formation et le degré d’adaptation de ces programmes aux exigences du projet, degré d’évolution des indicateurs de positionnement de la Tunisie dans les activités des NTIC, de réussite dans la facilitation des procédures d’implantation des investisseurs conventionnés, de respect des délais de la mise en œuvre du projet et ses étapes et les efforts déployés pour être raccourci, la réalisation des objectifs fixés et les mesures prises pour améliorer ses performances, les difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre, du système de surveillance et d’évaluation de l’unité de gestion et son degré d’efficacité dans la détermination des données relatives au rythme du progrès de la réalisation du projet, et l’efficacité de l’intervention pour modifier le progrès du programme.
Par Moncef Mahroug
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