On marque des points dans la lutte contre le fléau du terrorisme. Neutraliser les “desperados“ est une chose. Remonter jusqu’aux protecteurs des terroristes ainsi que leurs commanditaires sera la victoire finale. Est-ce que ce sera permis?
Les forces de l’ordre marquent des points sur le terrain, faisant échec aux terroristes. La traque devient -soudainement-payante. Elle est en effet suivie d’actions concrètes. Les cellules dormantes sont démasquées et neutralisées. L’opinion respire et se remet à espérer. Allons-nous retrouver un climat serein, dans l’immédiat? Et, vivrons-nous un climat propice au déroulement serein des élections, le moment venu?
Des coups de filets réussis…
Des maillons clés des réseaux terroristes sont démantelés et les activistes interceptés. Mais une fois salué l’effort des forces de l’ordre, des interrogations s’imposent d’elles-mêmes. Qui a été à l’origine de ce regain -subit- et rapide de l’efficacité sécuritaire, à peine la Troïka partie du pouvoir? Est-ce que le switch des équipes gouvernementales a redonné cette liberté de manœuvre aux forces de police? La volonté politique est-elle, à présent, au rendez-vous? Cette dernière question prend du relief parce que les progrès marqués par le gouvernement de Mehdi Jomaa ont été réalisés avec le même ministre de l’Intérieur. L’affaire n’en finit pas de passionner.
Toutefois, ce qu’il faut retenir est que le débat sur l’éradication du terrorisme a retrouvé une certaine conséquence suite aux postures prises par Besma Belaid et M’Barka Brahmi, respectivement veuves de Chokri Belaïd et Mohamed…
Véritables icônes nationales, Besma Belaïd et M’Barka Brahmi ont acquis une stature internationale. Nous y voyons, pour notre part, deux candidates au poste d’ambassadrices des Nations unies pour la paix. Ces deux icônes ont délivré un message sous forme d’avertissement public au gouvernement de Jomaa. Il est codé des valeurs républicaines et des références démocratiques. La salubrité de la vie publique et l’assainissement des pratiques politiques doivent être de retour dans le pays. Ce sont nos repères démocratiques…
Par Ali Abdessalem
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