Tunisie : Le courant populaire récuse la tendance de certains médias de « blanchir le terrorisme »

Le courant populaire a récusé la tendance de certains médias de servir de tribune pour « blanchir le terrorisme » et « justifier ses crimes » à travers l’instrumentalisation de la situation dramatique des familles des terroristes et la tentative d’attirer la sympathie des Tunisiens.

Cette tentative s’inscrit dans le dessein avoué de déstabiliser le peuple tunisien et à travers lui les forces de sécurité dans le combat crucial contre les takfiristes, souligne le courant populaire dans un communiqué à l’issue d’une réunion tenue mardi pour faire le point de la situation politique générale et sécuritaire en Tunisie.

Le courant populaire fondé par le député Mohamed Brahmi, assassiné le 25 juillet 2013, a salué « la bravoure » de l’armée et de la sécurité lors des opérations sécuritaires menées récemment à Raoued et à cité Ennassim (gouvernorat de l’Ariana), estimant que les défaillances constatées auparavant dans l’offensive contre les groupes terroristes témoigne de l’absence d’une volonté politique du gouvernement de la Troïka.

Le courant populaire dénonce dans le même communiqué la campagne diffamatoire menée par certaines plumes et pages sur le réseau social contre la veuve du député Mohamed Brahmi, Mbarka Brahmi, affirmant que la direction du parti se réserve le droit de poursuivre en justice ceux qui sont derrière cette campagne. L’émission dominicale diffusée dimanche dernier sur la chaîne de télévision privée Attounissiya avait provoqué un tollé.

Des critiques ont été faites à l’encontre du présentateur de l’émission pour avoir présenté les terroristes comme « victimes », et orienté l’émission dans le sens de la justification de leurs actes, ce qui est de nature à offenser les familles des martyrs et le peuple tunisien.