Les locataires du palais de Carthage, en l’occurrence le président de la République provisoire et ses sbires, sont particulièrement excités, ces jours-ci.
Ces fonctionnaires qui, à défaut de popularité et surtout de crédibilité, se terraient depuis deux ans dans leur somptueuse prison, ont trouvé dans l’exploit de l’adoption de la Constitution, dès la première lecture, un «godsend», voire une aubaine pour se revigorer et retrouver une seconde virginité. Gros plan sur une fête usurpée.
Le président de la République provisoire, Mohamed Moncef Marzouki était, singulièrement, le plus heureux. Son bonheur, il l’a manifesté de manière ostentatoire lors de la signature de la Constitution, lors de la cérémonie de la célébration de cette nouvelle loi des lois en présence de personnalités étrangères et lors de la réception organisée au palais de Carthage en l’honneur des députés.
Au cours de cette manifestation, il aurait même prié l’opposition de ne pas le gêner et de le laisser jouir, avec ses Myrmidons, de ces grands moments de bonheur. Au palais de Carthage, ses occupants ne jurent, désormais, que par la nouvelle Constitution.
Le plus frappant, du moins à notre avis, dans le comportement festif du président provisoire, c’était son sourire narquois. Il rappelle à un détail près le cri de victoire de l’hyène. Ce cri est en fait une grimace désagréable qui signifie que l’animal charognard a trouvé de la nourriture.
Moralité: la similitude est trop grande entre les squatteurs du Palais de Carthage et les hyènes, animaux-charognards qui se nourrissent de gibiers qu’ils n’ont pas chassés, voire d’animaux morts abandonnés ou volés.
Les locataires du palais présidentiel, bien qu’ils n’aient pratiquement rien fait pour booster l’élaboration de la Constitution, sont, aujourd’hui, les premiers à en jouir avec en plus de manière ostentatoire alors que la majorité des Tunisiens vit dans la précarité totale.
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