La 3ème Rencontre des Réalisateurs Tunisiens se tiendra, cette année, du 12 au 16 février 2014 avec au programme, la projection de 42 films tunisiens, courts et longs et documentaires, dans les salles de cinéma le Mondial, le Colisée, le Rio et le 7ème art, et les maisons de culture Ibn Rachiq, Ibn Khaldoun à Tunis et à l’espace Mad’Art à Carthage. Khaled Barsaoui, coordinateur général de cette manifestation, organisée par l’Association des réalisateurs des Films Tunisiens (ARFT), a souligné dans un point de presse tenu lundi, à la maison de culture Ibn Khaldoun à Tunis, que ce rendez-vous annuel a pour objectif de promouvoir l’industrie cinématographique en Tunisie, d’évaluer l’expérience des cinéastes et favorisera l’échange des expériences entre les professionnels, les producteurs et les associations cinématographiques.
Coté programmation, 18 films seront présentées, en avant première dont notamment, “Je ne suis pas mort” de Mehdi Ben Attia, “Bazar” de Néjib Abidi, “Nessma” de Homeida Behi, “Yasmina ou les 60 noms de l’amour” de Naceur Khemir et “Le gort” de Hamza Ouni.
L’ouverture de cette rencontre sera marquée par la projection du film documentaire “War reporter” de Amine Boukhris alors que “l’enfant du soleil” de Taieb Louhichi sera proposé, à la clôture. Un jury composé de cinéastes de renom dont Abdelatif Ben Ammar, Nidhal Guiga, Aida Chamekh, Moez Kammoun, Mohamed Damak et Sondes Ben Hassan, décernera des prix aux meilleures oeuvres, avec le soutien du Centre National du Cinéma et de l’Image.
Des films tunisiens produits en 2013 seront projetés à cette occasion, et une conférence se tiendra, les 14 et 15 à l’initiative de l’Association Tunisienne de Promotion de la Critique Cinématographique (ATPCC) ayant pour thème “la critique cinématographique”,, Par ailleurs, un hommage sera rendu à Omar Khlifi, doyen des cinéastes et réalisateur du premier long métrage tunisien “Al Fajr” (1966).
Le cinéaste Omar Khlifi assistera le 14 février, à une rencontre, qui sera consacrée à sa filmographie, ses choix artistiques et sa contribution à l’histoire du cinéma tunisien.