Tunisie : Table-ronde à Sousse autour de la violence politique

Les travaux de la table-ronde autour de la violence politique, organisée, samedi, à Sousse, ont été couronnée par l’annonce d’une charte d’honneur selon laquelle les participants, représentants de partis politiques et d’associations, sportifs, psychologues et sociologues, notamment, s’engagent à consacrer les principes de la coexistence pacifique, selon une démarche pluraliste.

D’autre part, les participants à cette manifestation organisée par l’Association “Yakadha” (Vigilance), avec la collaboration du centre méditerranéen “Awfia” (Fidèles) et le Programme de développement des nations-Unies (PNUD), s’engagent à oeuvrer pour édifier une culture qui rompt avec la violence, dans le discours et la pratique, qui incite à créer un climat sain pour le dialogue constructif et la communication entre toutes les parties et à diffuser les valeurs de paix, de tolérance et d’acceptation de l’autre.

La charte d’honneur comprend, aussi, un appel à la neutralité des institutions éducatives, religieuses et administratives qui doivent rester à l’écart des tiraillements et des conflits politiques.

Dans ce sens, le président de l’association “Yakadha”, Kaïs Lahmar, a expliqué que l’organisation de cette table-ronde vise à approfondir l’examen du phénomène de la violence et à tenter d’aboutir à des solutions pour l’éradiquer, surtout au cours de la prochaine période qui sera marquée par les élections.

Il a, par ailleurs, souligné que la manifestation entre dans le cadre du projet “Initiative citoyenne pour le dialogue et le rejet de la violence” que l’association a démarré, depuis cinq mois, dans les gouvernorats de Tunis, Zaghouan, Jendouba, Gafsa et Tozeur, et qui comprend des sessions de formation dans le domaine du règlement des conflits et du rejet de la violence, destinées aux citoyens de ces six gouvernorats.

Kais Lahmar a ajouté que le même projet comprend, aussi, l’organisation d’un atelier de consultation qui a réuni des Imams et des journalistes des six gouvernorats, sur le thème “Quel rôle pour les Imams et les journalistes dans la gestion des conflits régionaux et le rejet de la violence”.