Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dément avoir appelé à la grève de trois à l’ERT (Etablissement de la radio tunisienne) et d’un jour à l’ETT (Etablissement de la télévision tunisienne), assurant « être le représentant légal et unique de l’ensemble des journalistes tunisiens et leur porte-parole ».
Le syndicat rappelle, dans une déclaration rendue publique, mercredi, les revendications qu’il défend depuis plus de trois ans et sa lutte contre les nominations parachutées à la tête des établissements médiatiques publics et pour la régularisation de la situation professionnelle des journalistes ».
Le SNJT déclare, également, que les affaires de la presse et des journalistes « sont au cur de son action », réaffirmant « son refus de tout accord et de toute négociation touchant ses adhérents, dans lesquels il n’est pas impliqué ».
Le Syndicat national des journalistes rejette l’accord du 6 mars 2012 relatif à la composition du conseil d’administration de la télévision tunisienne, ayant conduit, selon le SNJT, à « la marginalisation des journalistes, l’exclusion de leur syndicat et l’assujettissement du service public ».
Il met en garde contre la poursuite du dialogue et des négociations autour des statuts des établissements de la radio et de la télévision tunisiennes ainsi que de leur organigramme, sans son implication et sans l’inscription de ces négociations dans le cadre de la réforme globale des médias publics.