La faible participation des jeunes à la vie politique et à la prise de décision est une conséquence de l’absence d’une stratégie des partis politiques et des autorités concernant la participation de cette catégorie de la société à la vie publique, a constaté mercredi le président de l’Association “Aljil”, Rasem Fakhfakh.
Lors d’une table ronde organisée par l’Association “AlJIL” à Tunis sur le thème “la participation des jeunes à la vie publique: réalité et perspectives”, M. Fakhfakh a souligné la nécessité de mettre en vigueur les articles 8 et 133 de la constitution relatifs à la participation des jeunes.
Il convient de rappeler que l’article 8 de la constitution stipule: “la jeunesse est une force vive dans la constitution de la Nation”. L’article 133 souligne que “la loi électorale garantit la représentativité de la jeunesse dans les conseils des collectivités locales”.
“Les jeunes représentent un tiers de la société Tunisienne. Toutefois, seuls 5% d’entre eux s’intéressent à la vie publique et sont actifs dans la société civile”, a encore relevé M. Fakhfakh.
Les participants au débat ont évoqué la faible participation des jeunes Tunisiens à la vie publique et politique, insistant à cet effet sur l’importance de leur rôle et sur l’impératif de renforcer leur participation surtout lors des campagnes électorales.
Ils ont par ailleurs critiqué “l’exclusion préméditée des jeunes après la révolution” bien qu’ils aient constitué le véritable moteur des évènements avant et après la révolution, ont-ils soutenu.