Le porte-parole officiel du ministère de la Défense, le colonel-major Taoufik Rahmouni, a confirmé mardi à l’agence TAP que le pilonnage du mont Chaambi se poursuivait mais sans aucun rapport avec ce qui se passe à Raoued (8 Km au nord de l’Ariana).
Les unités de l’armée procèdent à un pilonnage à l’artillerie mais aussi au moyen d’armements mixtes toutes les fois où les systèmes d’observation détectent des mouvements suspects dans le massif du Chaambi, a-t-il ajouté.
Les opérations sont en cours depuis deux semaines, « parfois massivement », et en coordination avec l’armée algérienne, a encore déclaré le porte-parole, indiquant que « nous menons des opérations en coordination avec la partie algérienne pour pousser les terroristes dans leurs derniers retranchements ».
Le colonel-major Rahmouni a fait remarquer que le périmètre d’opérations du Chaambi s’étend sur une zone escarpée à cheval sur la frontière avec l’Algérie, ce qui, selon lui, « rend d’autant plus incontournable la coordination commune ».
Interrogé sur le nombre approximatif d’éléments armés retranchés dans le mont Chaambi, le porte-parole du ministère de la Défense a qualifié leur effectif de « variable », n’écartant pas l’éventualité que certains de ces éléments y entrent et en sortent en empruntant des « sentiers difficilement contrôlables ».
L’armée nationale est en opération dans le mont Chaambi depuis plusieurs mois, et surtout depuis la perte de 8 militaires, tombés en martyrs sur ce théâtre d’opérations en août dernier. A la suite d’une série d’explosions de mines sur les lieux, la totalité du site avait été déclarée « zone militaire fermée ».