Dans une première, un chef de la diplomatie indienne en Tunisie

Le ministre indien des affaires étrangères Salman Kurshid effectuera une visite de travail officielle, en Tunisie, les 2 et 3 février. « Cette visite constitue une première dans l’histoire des relations diplomatiques entre la Tunisie et l’Inde pour un ministre indien des affaires étrangères » précise, samedi, un communiqué du ministère des affaires étrangères.

« Elle permettra d’impulser le partenariat économique et commercial entre les deux pays dans les secteurs promoteurs tels que les énergies renouvelables et les technologies de communication.

Elle sera, aussi, l’occasion de passer en revue les questions régionales et internationales d’intérêt commun », ajoute le communiqué. Kurshid devra rencontrer le président de République provisoire Moncef Marzouki, le chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomâa et le ministre des affaires étrangères Mongi Hamdi.

Selon l’agence de presse indienne IANS, « cette visite tant attendue du ministre indien sera l’occasion de chercher de nouvelles opportunités de coopération économique notamment dans les secteurs des produits pharmaceutiques, des composants automobiles, des engins agricoles et du textile- habillement ».

L’Inde est le premier client de la Tunisie en engrais chimiques. En juillet 2013, une unité tuniso-indienne (TIFERT) de production d’acide phosphorique a été installée à Skhira avec un investissement de 750 millions de dinars. L’usine, qui emploie environ 500 personnes, a une capacité de production de 360 mille tonnes par an d’acide phosphorique, destinée totalement à l’exportation vers l’Inde. Le volume des échanges commerciaux est estimé à 650 millions de dinars.

La Tunisie importe de l’Inde notamment des téléphones mobiles, des engins de terrassement, du fer, de l’acier, du sucre et du thé. La visite de Salman Kurshid en Tunisie intervient dans le cadre d’une tournée dans la région qui le portera également au Maroc et au Soudan. A rappeler que l’Inde cherche un soutien international pour obtenir un siège au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.