Le Bureau exécutif de l’Union Générale Tunisienne du travail (UGTT) a dénoncé, vendredi, “les campagnes de dénigrement à l’encontre des syndicalistes et les agressions commises contre ses locaux”, revendiquant le respect de la loi et l’arrêt des violations du droit syndical.
Dans un communiqué rendu public vendredi, l’UGTT appelle à poursuivre en justice les auteurs de ces agressions, à enquêter sur les complots fomentés contre les syndicalistes et à réintégrer, dans leurs emplois, les syndicalistes licenciés ou mutés d’une façon abusive, soulignant que toutes les structures de l’organisation sont mobilisées pour défendre le droit syndical par tous les moyens légitimes.
Le communiqué évoque, également, “les poursuites judiciaires pour dénonciation calomnieuse ainsi que les mesures administratives abusives à l’encontre des syndicalistes à Kairouan, Sfax, Sousse et Siliana. Il s’agit, en fait selon, la même source de sanctions disciplinaires suite à la participation de ces syndicalistes à des mouvements de protestation organisés pour défendre les revendications de leurs adhérents”.
“Ces agissements se poursuivent même après le couronnement du dialogue national”, indique le communiqué qui dénonce le manque de reconnaissance envers les syndicalistes pour les efforts qu’ils ont déployés afin d’éviter au pays de sombrer dans la spirale de violence.