Le nouveau ministre de l’éducation, Fathi Jarray, a déclaré qu’il veillera à garantir une “gestion souple” des affaires de son département au niveau central, local et régional.
S’exprimant, jeudi, au siège du ministère de l’éducation, lors d’une cérémonie marquant sa prise de fonctions, Jarray a ajouté qu’en raison de la durée limitée du mandat de son gouvernement, il ne peut pas prétendre à une réforme du secteur, mais qu’il oeuvrera à baliser le terrain pour assurer la continuité du processus de changement global du système éducatif.
Il s’est engagé en faveur d’une approche participative avec toutes les parties dont en particulier les organisations et les syndicats afin de nourrir l’esprit d’équipe et le travail collectif. Le ministre a fait part de sa disposition à poursuivre l’élan réformateur, à renforcer la lutte contre la corruption et la valorisation de l’institution éducative, promettant d’oeuvrer pour réparer les injustices loin de toute considérations idéologiques ou intentions politiques.
De son côté, l’ancien ministre de l’éducation, Salem Labyadh s’est félicité de l’alternance au pouvoir d’une manière pacifique et de l’adoption de la nouvelle constitution. Il a formé le voeu de voir le processus de réforme et de lutte contre la corruption et le favoritisme au sein du ministère, se poursuivre avec le ministre actuel.
La cérémonie de prise de fonctions a été marquée par une ambiance de désordre et des altercations suite à un rassemblement de plusieurs employés du ministère venus revendiquer le départ du directeur général des affaires juridiques et du contentieux.