Les employés de l’Union Nationale de la Femme Tunisienne (UNFT) ont entamé, mardi, une grève ouverte pour lancer un cri de détresse sur la crise que connaît l’organisation depuis un an, a fait savoir, Radhia Jerbi, présidente de l’UNFT.
Dans une déclaration à la TAP, Jerbi a indiqué que certains de ces employés ont commencé, aujourd’hui, une grève de la faim pour protester contre les salaires impayés depuis un an.
“Le gouvernement d’Ali Laarayedh, n’a pas accordé la moindre importance à ce dossier et refusé d’attribuer à l’UNFT, à l’instar des autres associations, la subvention accordée par l’Etat malgré toutes les formes de protestation menées”, a-t-elle ajouté, rappelant que pris de désespoir, certains agents ont même tenté de se suicider.
“Le gouvernement sortant a tout fait pour empêcher l’Union de poursuivre ses activités”, a-t-elle dit, ajoutant que l’existence de l’organisation est, aujourd’hui, menacée et que ses dettes s’accumulent de plus en plus. “Nous irons jusqu’au bout dans la défense de l’UNFT et des droits de la femme Tunisienne” a-t-elle affirmé. Elle a appelé le nouveau gouvernement à intervenir le plus tôt possible pour sauver l’UNFT.