L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) a exprimé dans un communiqué, publié vendredi, à Tunis, son indignation pour la suspension subite du travail dans les différents points de passage terrestres, maritimes et aériens, suite à la grève générale ouverte que les agents de la douane observent depuis jeudi, dans les différents services douaniers.
L’UTICA a souligné que cette grève observée sans préavis a entravé les intérêts de tous les opérateurs économiques au niveau des ports et aéroports ainsi que des passages frontaliers terrestres.
Selon le communiqué, l’organisation patronale a mis l’accent sur les pertes importantes que cette grève peut causer à plusieurs entreprises tunisiennes exportatrices, d’autant qu’elle coincide (grève) avec la période de pointe des exportations des secteurs industriels et agricoles (agrumes et tomates ).
L’UTICA a appelé toutes les parties à l’impératif de favoriser l’intérêt supérieur de l’économie nationale et d’adopter le dialogue, comme seul moyen de résolution des conflits sociaux.
L’organisation patronale a recommandé également de ne pas recourir au blocage des services publics de base, compte tenu des effets négatifs qui peuvent en découler sur l’économie nationale, notamment en cette conjoncture qui exige la conjugaison des efforts de tous les acteurs et la mise de côté tous les points de discordance.
Le syndicat national des agents de la douane a organisé, jeudi, un sit-in devant le siège du ministère des finances, à la place de la Kasbah, à Tunis, pour revendiquer la régularisation du parcours professionnel des employés du secteur. Le syndicat des agents de la douane a publié un communiqué le 17 janvier 2014 dans lequel il souligne que “la rectification du parcours professionnel des agents de la douane constitue un premier pas sur la voie de la mise en oeuvre du projet de réforme de la direction générale de la douane, parallèlement à l’amendement des statuts et la restructuration de la direction générale, conformément aux normes internationales et conventions de l’Organisation Mondiale de la douane”.
Le syndicat a précisé que la satisfaction de ces revendications fera de la douane un soutien à l’économie nationale et une protection de sa sécurité et sa stabilité sociale, outre la lutte contre le fléau de la contrebande qui prend la forme du crime organisé.