Des cadres travaillant dans des associations éducatives spécialisées de Tozeur ont demandé, au cours d’un sit-in, jeudi matin, devant le siège de la direction régionale des affaires sociales, de les recruter et de régulariser leurs situations, dans le cadre de l’application de la convention collective des agents des associations.
Des sit-inneurs ont indiqué à la correspondante de l’agence TAP que l’accord relatif au recrutement des cadres de ces associations, par étapes et sur cinq ans, n’a pas été appliqué.
Les revendications des protestataires sont, principalement, le recrutement des diplômés de l’enseignement supérieur, selon les besoins de l’association, la priorité dans les recrutements pour les porteurs de handicap et la régularisation des situations des recrutés dans le cadre des mécanismes 20 et 16, du travail civil volontaire et des chantiers conjoncturels, avec l’accélération des procédures de cotisation à la caisse de sécurité sociale pour les recrutés.
Les protestataires ont, d’autre part, évoqué les difficultés et les risques durant l’accomplissement de leur travail ou le transport des handicapés, dans le cadre de la garde à domicile, notamment l’absence de moyens de transport et les violences de certains handicapés envers eux.
Ils ont, en outre, revendiqué le droit des cadres contractuels avec ces associations, parmi les spécialistes n’ayant pas de diplômes, d’être recrutés, dans une prochaine étape. Dans sa réponse, le directeur régional des affaires sociales a indiqué que, conformément à ces conventions, un groupe de cadre a été recruté et avait commencé le travail, avant octobre 2012, alors que les situations des autres cadres doivent être réglées, par étapes, sur cinq ans.
Il a ajouté que l’année 2014 sera marquée par le recrutement de chauffeurs pour ces associations dont 7 ont bénéficié de bus, en attendant de fournir des moyens de transport à deux autres. A propos de la couverture sociale, le directeur régional a souligné que le ministère de tutelle a pris en charge celle des cadres recrutés, mais les fonds n’ont pas été transférés à la caisse nationale de sécurité sociale.