“On défendra crânement nos chances, on mettra du coeur à l’ouvrage, l’Angola ne nous fait pas peur,…”, affirmait la joueuse tunisienne Mouna Chabbah à la veille de la demi-finale du Championnat d’Afrique des nations de handball (dames), qui opposera la Tunisie à l’Angola, vendredi à 11h30 à la salle Harcha à Alger.
C’est la deuxième confrontation entre les deux équipes qui se sont déjà affrontées lors du premier tour et dont le score qui était en faveur des Angolaises (25-19) n’a rien de révélateur puisque les deux équipes cachaient leur jeu et jouaient à l’économie, en prévision du match de vendredi.
Après une première demi-finale africaine ayant opposé en 2008 les deux équipes et remportée par les Angolaises (44-26), les deux sélections se retrouvent de nouveau pour une place en finale, dans un match aux relents de revanche. Le match s’annonce difficile entre le tenant du titre qui veut conserver son bien et conforter son record de titres (21), et une formation tunisienne, vice-championne d’Afrique, qui rêve de son second titre africain après celui remporté en 1967.
Les protégées de Paolo Pereira semblent en mesure de parvenir à leurs fins en comptant sur un riche effectif composé de joueuses professionnelles de haut niveau et de jeunes joueuses alentueuses.
Mais elles sont néanmoins appelées à se méfier de cet adversaire qui les a privées du titre à trois reprises, en 2006, 2010 et 2012. “Le match s’annonce très disputé compte tenu de la valeur des deux équipes, mais le sept national n’épargnera aucun effort pour remporter cette confrontation et mettre fin au règne des Angolaises”, a affirmé à ce propos, l’entraineur-adjoint de la sélection féminine, Issam Lahiana, à l’envoyée spéciale de l’agence TAP à Alger.