La Fédération de la poste et des communications a réaffirmé mardi son refus du plan de restructuration proposé par Tunisie Telecom.
“Il s’agit d’un plan de “licenciement” qui vise à anéantir la compétitivité de l’opérateur historique”, a affirmé dans une déclaration à l’agence TAP, Mongi Ben M’barek, secrétaire général de la structure syndicale.
Lors d’une réunion syndicale samedi dernier au siège de l’Union générale tunisienne de travail des fonctionnaires de Tunisie Telecom de Tunis, Ben Arous, Ariana et Mannouba ont réaffirmé leur refus de toute mise en cause de l’accord du 9 février 2011, stipulant l’arrêt des contrats des “compétences rares” qui, selon Mongi Ben M’barek, “touchent des salaires imposants (5 mille dinars)”.
La fédération a également réitéré son refus de la privatisation de Tunisie Telecom, tout en appelant à achever les négociations sur les augmentations de salaires et l’accroissement de la totalité des primes.
Une demande a aussi été adressée par la fédération aux responsables de Tunisie Telecom pour soumettre à la justice “20 dossiers de corruption”, selon M. M’barki.
Le ministère des technologies de l’information et de la communication estime, de son côté, que le plan de restructuration ne touchera que les fonctionnaires désireux de partir en retraite anticipée.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Habib Dabbabi, conseiller auprès du ministère, a expliqué qu’il n’y aura pas de privatisation de l’opérateur historique et que l’Etat “ne compte pas vendre les 16% du capital de Tunisie Telecom au partenaire emirati”.
Quant à l’accord du 9 février 2011, le conseiller auprès du ministère des technologies de l’information et de la communication a affirmé qu’il ne sera pas remis en cause.