Les médecins internes de Tunis, Sousse, Monastir et Sfax ont suspendu, lundi, leurs activités en signe de protestation contre l’augmentation de la charge de travail puisqu’ils sont tenus, selon Sami Souihli, secrétaire général du syndicat général des médecins, pharmaciens et dentistes, de remplacer leurs collègues résidents.
Dans une déclaration à la TAP, Souihli a ajouté que les internes protestent, également, contre les menaces répétées de renvoi de stage.
Il a ajouté que l’arrêt de travail ne concerne pas l’urgence dans les services de réanimation, anesthésie, et réanimation chirurgicale. Souihli a ajouté que les internes protestent, également, contre le refus du ministère de la Santé de les autoriser à réviser leur statut promulgué en 1976 et de leur accorder la prime des séances de permanence.
Le manque d’encadrement et de formation, la non attribution de congé hebdomadaire et le travail, parfois, pendant 48 à 72 heures d’affilée pour assurer les séances de permanence, sont, également, à l’origine de ce mouvement, a-t-il ajouté. Les médecins internes protestent, aussi, contre le projet de loi 38/2013 relatif au service obligatoire des médecins spécialistes dans les régions intérieures.